Définition de la sophrologie
Du grec ancien « Sôs » (harmonie, équilibre), « phren » (conscience, esprit) et « logos » (étude, science), la sophrologie a été fondée par le neuropsychiatre espagnol Alfonso Caycedo, au début des années 60.
En prenant appuis sur l’ensemble de ses connaissances médicales (anatomie, pathologies neurologiques et psychiatriques, relaxation de Coué, hypnose de Erickson, psychanalyse selon les deux courants freudien et jungien), philosophiques ( philosophes socratiques puis phénoménologistes du XXème siècle) et d’une étude en immersion de la philosophie de vie hindouiste, bouddhiste et zen, il met au point une méthode psychocorporelle : il favorise chez son patient un niveau profond de relaxation, nécessaire au relâchement des tensions physiques et mentales qui l’habitent.
Il renforce la conscience de soi, de son corps dans sa réalité vécue, en suspendant tout jugement. Il favorise l’ouverture du mental à ce qui est vécu ici et maintenant. Il oriente notre attention sur tout ce qui est vécu de façon positive, agréable, contributive à notre bien-être.
La sophrologie s’inscrit dans toute la dimension de la personne : physique, psychique et spirituelle. Elle permet de développer les capacités d’adaptation de chacun, chacune afin d’appréhender au mieux les différentes épreuves de la vie.
Par la pratique régulière de la sophrologie, chacune, chacun, nous devenons les acteurs de notre existence, notre propre thérapeute
Basée sur des respirations spécifiques, des relaxations dynamiques et des visualisations positives, la sophrologie repose sur une méthode verbale à visée psychocorporelle, non tactile, qui se pratique en position assise, debout (ou couchée pour des raisons particulières).